La mort d’un proche est un événement marquant à tous points de vue : émotionnel, psychologique, matériel et organisationnel. Le monde et le quotidien ne ressemblent plus à ce qu’ils étaient peu de temps avant. Le deuil est un long processus qui ne commence pas au même moment pour tout le monde. Malheureusement, le processus jusqu’à l’inhumation (ou la crémation) doit être fait dans un temps très court.

En tant que professionnel de l’assistance funéraire, Feniks prend en charge un grand nombre de démarches. N’hésitez pas à nous solliciter, car elles sont nombreuses et parfois complexes. Nous vous en donnons la liste ci-dessous pour que vous ayez une vue d’ensemble de la démarche de la nouvelle du décès à l’inhumation (ou la crémation), des repères matériels et temporels pour que vous puissiez accomplir en temps voulu les démarches que vous aurez la force de faire. Cela dit, nous pouvons, si vous le souhaitez, réaliser un grand nombre de formalités à votre place.

Certaines doivent être accomplies à un instant précis, dans un délai réglementaire. Là encore, nous serons votre soutien en vous accompagnant pas à pas autant que vous en aurez besoin.

Commençons par les formalités administratives et les choix à faire presque dès le premier jour.

Prendre contact avec les autorités compétentes

Il faut en premier lieu avertir les autorités locales d’état civil compétentes qu’un décès est survenu sur leur sol. Ce sont elles qui déterminent la cause du décès et s’assurent de l’identité du défunt. Cette étape est indispensable pour recevoir le certificat médical de décès pour le rapatriement du corps.

Ici se posera peut-être un problème de traduction, de barrière linguistique. Les pompes funèbres spécialisées dans le rapatriement de corps sont à même de vous accompagner pour résoudre ces problèmes.

C’est aussi à ce moment-là que les autorités du pays d’origine du défunt doivent être averties. Elles prendront connaissance de l’identité du défunt, donneront leur feu vert au rapatriement en indiquant quels sont les démarches et documents nécessaires au rapatriement, car cela diffère selon le pays concerné.

Identifier le corps

Cette étape est obligatoire pour émettre la déclaration de décès et activer les procédures de rapatriement du corps du défunt.

Elle consiste généralement en une reconnaissance visuelle : la famille doit donc se déplacer pour reconnaître physiquement le corps afin que l’identité du défunt soit établie avec certitude. Même si cela peut se faire rapidement, être confronté à la dépouille d’un être aimé est un moment extrêmement douloureux, nous le savons et vous soutiendrons autant que possible.

En revanche, si une personne est décédée à la suite d’un accident, d’une noyade, d’un incendie ou de tout autre événement qui rendrait impossible l’identification visuelle, dans ce cas, il est demandé à la famille de faire part des particularités physiques de leur proche et de tout signe distinctif (tache de naissance, tatouage, cicatrice, etc.) ou d’apporter des objets appartenant au défunt afin de pratiquer des prélèvements ADN permettant des recoupements. Les formalités d’authentification, plus complexes, sont alors plus longues et nécessitent quelques jours de plus (voire quelques semaines dans les cas d’accidents collectifs ou d’attentats).

A partir de l’identification du corps, la déclaration de décès devient possible ainsi que son annonce officielle et commence alors tout le processus légal pour le transfert du corps.

Suite à un accident, une mort violente, une mort subite ou inattendue, le médecin rédacteur du certificat de décès, apposera un obstacle médico-légale afin de signaler aux autorités judiciaire un décès justifiant selon lui son concours par le biais d’une autopsie pour préciser les circonstances de la mort du défunt.

Cette « enquête » peux prendre généralement de plusieurs jours à plusieurs semaines dans certains cas.

Il faut prendre en compte qu’aucune démarche administratives est réalisable, tant que les autorités judiciaire n’ont pas établi le « permis d’inhumer ».

Obtenir la déclaration de décès

La déclaration de décès est une démarche obligatoire à effectuer au service d’état civil du lieu décès (quelle que soit la raison pour laquelle le défunt se trouve à cet endroit : résidence principale, lieu de vacances, mission ponctuelle dans le cadre de son travail), dans les 24 heures qui suivent sa constatation, sans compter les week-ends et les jours fériés. Néanmoins, même si le délai est dépassé, la déclaration doit être enregistrée par l’officier d’état civil.

Un certain nombre de pièces sont à fournir : la pièce d’identité de celui qui fait la demande, si possible le certificat de décès et un document concernant l’identification du défunt (livret de famille, pièce d’identité, ou acte de naissance par exemple).

Le service d’état civil du pays dans lequel le décès est survenu, une fois prévenu, prépare l’acte de décès nécessaire au rapatriement du corps. Certains pays demandent en plus un certificat médical précisant les circonstances du décès.

Informer l’entourage du défunt

De nos jours, les familles vivent rarement toutes au même endroit. Certains des proches du défunt n’apprendront pas la nouvelle tant que vous ne la leur aurez pas transmise. C’est un rôle important mais inconfortable et difficile, nous en sommes conscients. Le bouche-à-oreille fera une partie du travail mais il ne remplacera une annonce plus officielle pour informer les gens très éloignés ou isolés. De même, si le défunt a beaucoup de famille et d’amis, la nouvelle mettra du temps à parvenir à tout le monde, mieux vaut donc faire une annonce plus générale.

Vous avez à votre disposition tous les moyens de communication actuels, efficaces et rapides. A vous de choisir celui qui vous est le plus facile et qui respectera le mieux le lien entre vous et ce proche : téléphone, email, faire-part de décès postal, avis de décès dans un journal. Quel que soit le canal de communication que vous choisirez, il faudra indiquer la date du décès ainsi que la date et le lieu d’inhumation de votre proche défunt.

C’est une démarche longue et qui génère beaucoup d’émotions mais elle est nécessaire pour permettre à chacun de ceux qui ont connu le défunt, qui le souhaitent (et le peuvent) de se recueillir une dernière fois auprès de sa dépouille (démarche, il est vrai, bien plus compliquée dans le cas d’une procédure de rapatriement quand les proches sont dans un autre pays), d’honorer le défunt dans un dernier hommage et de commencer son travail de deuil.

 

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